Εφημερίδα ΠΡΙΝ

Για την αντικαπιταλιστική ανατροπή
και την κομμουνιστική απελευθέρωση

  • Πολιτική
    • Οικονομία
    • Αστική Πολιτική
    • Αριστερά
    • Ακροδεξιά – Φασισμός
    • Σπόντες
  • Κοινωνία
    • Υγεία
    • Εργαζόμενοι
    • Νεολαία
    • Πόλη – Δήμοι / Περιφέρειες
    • Εκπαίδευση
    • Γυναίκα – Φύλο
    • Αγρότες
    • Μετανάστες – Πρόσφυγες
    • Δικαιώματα
    • ΜΜΕ
    • Στρατευμένοι
    • Αθλητισμός
    • Μνήμη
    • Ατζέντα
  • Διεθνή
    • Περισκόπιο
    • Κόσμος Ανάποδα
    • Διεθνής Οικονομία
    • Ευρωπαϊκή Ένωση
    • Βαλκάνια – ΝΑ Μεσόγειος
    • Κόσμος
    • Πολεμικές Συγκρούσεις
    • Διεθνές εργατικό Κίνημα
    • Διεθνή Αριστερά
    • Διεθνισμός
    • Γράμμα από…
  • Πολιτισμός
    • Ταινίες-σειρές
    • Λογοτεχνία
    • Θέατρο
    • Μουσική
    • Εικαστικά
    • Παρεμβάσεις
  • Θεωρία
    • Ανάλυση
    • Κίνηση Ιδεών
    • Βιβλιοπαρουσιάσεις
    • Ρωγμές στον Χρόνο
    • Αφιερώματα
  • Στήλες – Άρθρα
    • Editorial
    • Σχόλιο Πρώτης Σελίδας
    • Αριστερό Εξτρέμ
    • Η δεύτερη ματιά
    • Η Αλλη Οψη
    • Σχόλια στο ημίφως
    • Πίσω από τις κάμερες
    • Ζητώ τον λόγο
    • Απόψεις
    • Διάλογος
    • Αναδημοσιεύσεις
    • Παλαιότερες Στήλες
  • Περιβάλλον – Επιστήμη
    • Περιβάλλον
    • Επιστήμη
    • Τεχνολογία
  • International Texts
  • Πολιτική
    • Οικονομία
    • Αστική Πολιτική
    • Αριστερά
    • Ακροδεξιά – Φασισμός
    • Σπόντες
  • Κοινωνία
    • Υγεία
    • Εργαζόμενοι
    • Νεολαία
    • Πόλη – Δήμοι / Περιφέρειες
    • Εκπαίδευση
    • Γυναίκα – Φύλο
    • Αγρότες
    • Μετανάστες – Πρόσφυγες
    • Δικαιώματα
    • ΜΜΕ
    • Στρατευμένοι
    • Αθλητισμός
    • Μνήμη
    • Ατζέντα
  • Διεθνή
    • Περισκόπιο
    • Κόσμος Ανάποδα
    • Διεθνής Οικονομία
    • Ευρωπαϊκή Ένωση
    • Βαλκάνια – ΝΑ Μεσόγειος
    • Κόσμος
    • Πολεμικές Συγκρούσεις
    • Διεθνές εργατικό Κίνημα
    • Διεθνή Αριστερά
    • Διεθνισμός
    • Γράμμα από…
  • Πολιτισμός
    • Ταινίες-σειρές
    • Λογοτεχνία
    • Θέατρο
    • Μουσική
    • Εικαστικά
    • Παρεμβάσεις
  • Θεωρία
    • Ανάλυση
    • Κίνηση Ιδεών
    • Βιβλιοπαρουσιάσεις
    • Ρωγμές στον Χρόνο
    • Αφιερώματα
  • Στήλες – Άρθρα
    • Editorial
    • Σχόλιο Πρώτης Σελίδας
    • Αριστερό Εξτρέμ
    • Η δεύτερη ματιά
    • Η Αλλη Οψη
    • Σχόλια στο ημίφως
    • Πίσω από τις κάμερες
    • Ζητώ τον λόγο
    • Απόψεις
    • Διάλογος
    • Αναδημοσιεύσεις
    • Παλαιότερες Στήλες
  • Περιβάλλον – Επιστήμη
    • Περιβάλλον
    • Επιστήμη
    • Τεχνολογία
  • International Texts
Κανένα Αποτέλεσμα
Δείτε όλα τα Αποτελέσματα
Εφημερίδα ΠΡΙΝ
Κανένα Αποτέλεσμα
Δείτε όλα τα Αποτελέσματα
Αρχική Στήλες - Άρθρα International Texts

Gilets Jaunes, « Acte IV » : L’ordre règne en Macronie

10/12/2018
σε International Texts
Gilets Jaunes, « Acte IV » : L’ordre règne en Macronie
Κοινοποίηση στο FacebookΚοινοποίηση στο TwitterΑποστολή σε Email

Rémy Herrera*

(dimanche 9 décembre 2018)

Σε κοινέςΚατηγορίες

Joint anti-war declaration EMEP (Turkey)- Communist Liberation (Greece)

May Day in Greece

Samedi 8 décembre : 89 000 membres des forces de l’ordre avaient été déployés sur l’ensemble du territoire français pour faire face à l’« Acte IV » de la mobilisation nationale des « gilets jaunes », prévue ce jour. Ils étaient quelque 8 000 policiers et gendarmes à Paris, équipés de véhicules blindés pour protéger les « lieux de pouvoir » et enfoncer les barricades. C’est plus que le dispositif mis en place lors des événements de mai 1968. La quasi-totalité des escadrons de gendarmerie du pays (c’est-à-dire des militaires chargés de mission de police), des dizaines de compagnies de CRS (corps spécial de police chargé du rétablissement de l’ordre public), appuyés par les brigades de sécurisation et d’intervention des Préfectures de police, étaient ainsi présents, tandis que la plupart des effectifs au repos avaient été rappelés, ou « déneutralisés » comme il est dit. La stratégie répressive, visiblement inefficace lors des débordements observés les samedis précédents, était modifiée : il ne s’agissait plus pour ces hommes de restés statiques, mais d’être mobiles pour « aller au contact » des manifestants et « appréhender les casseurs ». Au long de la semaine passée, tout avait été organisé dans la rhétorique de dramatisation utilisée par le gouvernement et la mise en scène de la violence par les médias à la solde du pouvoir afin de faire monter la tension et la peur, et de dissuader ainsi les gilets jaunes de venir manifester dans la capitale, comme partout ailleurs en France.

 

Depuis plusieurs jours, les forces de l’ordre avaient été envoyées s’« échauffer » sur les terrains d’entraînement mis à leur disposition avant leur « match » du samedi 8 : les abords de lycées. Elles s’en donnèrent à cœur joie, et cognèrent à tour de bras, ici et là, indistinctement. Jeudi 6 décembre au soir, pas moins de 760 adolescents âgés de 12 à 18 ans avaient ainsi été interpellés sur tout le territoire. À Mantes-la-Jolie, commune populaire de la région parisienne connue pour ses cités de banlieue à la vie difficile, plus de 150 jeunes furent filmés près de leur établissement scolaire alors qu’ils étaient parqués, à genoux, mains sur la tête, en pleurs, par des CRS zélés et visiblement fiers de leur prise. Des dizaines d’entre eux – presque tous mineurs, traumatisés – durent passer la nuit du 6 au 7 en garde à vue, entassés dans des cellules. Il y a une semaine, les députés du parti présidentiel, La République en marche, qui ont la majorité à l’Assemblée nationale, faisaient adopter une loi interdisant la fessée aux enfants. Grâce au président Macron, les parents n’ont donc plus besoin de gifler leur progéniture rebelle ; la police s’en est chargée ! On savait déjà que les gamins de cette « France qui gagne » (quoi ? à part la coupe du monde de football) n’ont pas d’avenir ; on sait dorénavant que leur présent, c’est d’être matraqués !

 

Le 6 décembre, alors que le gouvernement avait annoncé un moratoire, puis l’annulation de la hausse de la taxe sur les carburants (comme si cela pouvait suffire !), les principaux syndicats de travailleurs avaient été appelés à la rescousse « pour sauver la République » par un président Macron complètement perdu, et toujours muet. Que firent nos dirigeants syndicaux, ceux de la CGT compris ? Dans un communiqué commun, ils saluèrent les « gestes » du gouvernement dans le sens du « dialogue social » ! Ils condamnèrent les formes violentes de revendications des gilets jaunes – sans un seul mot sur les violences policières. Et, pour ceux ayant appelé à la grève des transporteurs routiers à partir du dimanche 9 (CGT et FO), ils annulèrent le préavis de grève et abandonnèrent les décisions de blocages ! La raison ? Le Premier ministre Édouard Philippe aurait « donné satisfaction en exonérant de charges sociales le paiement des heures supplémentaires » ! Surréaliste ! Au moment précis où la machine de guerre sociale du pouvoir a été pour la première fois enrayée par la mobilisation massive du peuple, où près de 80 % des Français soutiennent la révolte des gilets jaunes et où la grève générale des travailleurs est plus que jamais nécessaire pour amplifier et surtout organiser le mouvement, les leaders syndicats freinent les luttes ! Immédiatement, des fédérations de la CGT, au premier rang desquelles celle de la chimie, s’indignèrent et appelèrent leurs bases à se mobiliser aussitôt – ce qui eut pour effet de faire reculer leurs responsables confédéraux, qui diffusèrent dans la soirée un nouveau communiqué tentant de faire oublier, en même temps que leur distanciation des gilets jaunes, leur confusion totale et leur abdication réformiste. Quelles « réformes » attendre d’un régime à bout de souffle, dans un capitalisme en crise systémique, sinon la poursuite de la destruction des conquis sociaux et les mensonges d’un gouvernement discrédité ?

Le samedi 8, dans tout le pays, les arrestations policières commencèrent très tôt dans la matinée. À 7h du matin, elles atteignaient déjà presque 200 ; à 23h, on dénombrait 1 939 interpellations (dont 1 709 personnes placées en garde à vue, et 278 déférées au parquet). Un grand nombre de personnes interpelées l’ont été dans des gares ou d’autres lieux publics, lors des quelque 5 000 contrôles de police effectués avant même le début de la mobilisation. Des dizaines de stations de métro parisiennes avaient été fermées, des dizaines de rues de la capitale bloquées par des CRS en armes. Cela s’appelle, dit-on, de la « prévention ». Mais cela revient surtout à terroriser la population et à interdire de facto aux gilets jaunes d’aller manifester en paix sur les Champs-Élysées – comme l’avait pourtant explicitement autorisé le ministère de l’Intérieur lui-même. La question s’impose : les libertés publiques sont-elles encore respectées en France, les droits d’exprimer librement son opinion et de manifester en paix (qui ont ici valeur constitutionnelle) sont-ils toujours garantis dans la « démocratie » du président Macron ?

Est-ce ainsi que l’on calmera un peuple en colère, qui crie à l’injustice sociale, et qui a raison ? En le bombardant de (15 000 !) grenades lacrymogènes et de tonnes de litres d’eau froide pour qu’il se taise ? En le faisant charger par des brigades de maîtres-chiens, des policiers à cheval, des véhicules blindés de la gendarmerie mobile, comme cela a été le cas ce samedi 8 à Paris ? Enjoués et excités par l’exceptionnelle démonstration des forces de l’ordre, les « journalistes » des chaînes d’information en continu, tenus en laisse par les puissances de l’argent et rassurés par la présence à leurs côtés d’officiers en uniforme et d’experts en sécurité pour commenter les événements du jour tant attendu où les gilets jaunes devaient être écrasés, s’exclamaient : « Que la police est belle ! », « Tout se passe bien en France aujourd’hui », « Enfin une reprise en mains ! »… L’ordre devait régner. La propagande médiatique nous fit croire qu’il régnât. Sur fond de brasiers et d’arrestations musclées. La mairie de Paris diffusait cependant en fin de soirée un communiqué catastrophé indiquant que « les dégâts ont été beaucoup plus importants que le samedi 1er décembre [lors de l’« Acte III des gilets jaunes »] ». Dans maintes villes de province, les manifestations dégénérèrent davantage encore que dans la capitale. À Bordeaux, à Lyon, à Toulouse, à Saint-Étienne, à Nantes, à Marseille, etc., « on avait jamais vu ça » : innombrables affrontements avec la police, barricades de rues, incendies de mobiliers urbains, saccages d’agences bancaires, destructions de vitrines et pillages de commerces, le tout sous le slogan récurrent, et semble-t-il unificateur, de « Macron démission ! »… Et des « blessures de guerre » constatées par les médecins des hôpitaux.

 

*chercheur au Centre national de la Recherche scientifique (CNRS).

 

Ετικέτες: Gilets Jaunes
ΚοινοποίησεTweetΑποστολή
Προηγούμενο

«Σφυρά κλέφτικα» για τα προβλήματα των συνεταιρισμών ο Τσίπρας

Επόμενο

Κύπρος, πεδίο βολής φτηνό

Σχετίζεται με Άρθρα

Βeaucoup de bruit pour pas grand’chose

Βeaucoup de bruit pour pas grand’chose
από vaspha
03/05/2019
0

Rémy Herrera* (mardi 30 avril 2019) C’était initialement le 15 avril que le président Macron devait prononcer son discours télévisé destiné à répondre aux...

ΣυνεχίστεDetails

Assemblée des Gilets Jaunes : «Il faudra sortir du capitalisme»

Assemblée des Gilets Jaunes : «Il faudra sortir du capitalisme»
από vaspha
14/04/2019
0

Rémy Herrera* (jeudi 11 avril 2019) L’« Acte 21 » des gilets jaunes s’est déroulé, comme depuis bientôt cinq mois, le samedi 6 avril. Mais en parallèle,...

ΣυνεχίστεDetails
Επόμενο

Κύπρος, πεδίο βολής φτηνό

O Μηχανισμός της Ευρωπαϊκής Ένωσης

O Μηχανισμός της Ευρωπαϊκής Ένωσης

Συνδιάσκεψη ΝΑΡ: Στροφή για μια νέα κομμουνιστική απάντηση

Συνδιάσκεψη ΝΑΡ: Στροφή για μια νέα κομμουνιστική απάντηση

Από τη Ρωσία χωρίς αγάπη έφυγε ο Τσίπρας

Από τη Ρωσία χωρίς αγάπη έφυγε ο Τσίπρας

Φύλλο 17-18.5

Μαύρο στη ΔΑΠ, δυνατότητες για την Attack στις φοιτητικές εκλογές

Ρατσιστικά τείχη και απελάσεις εξπρές

Ανατρεπτική απάντηση στην περίεργη εποχή

Πολιτικό γεγονός το Φεστιβάλ Αναιρέσεις

Πλήρη Περιεχόμενα

Ανάλυση

Απαιτείται ρήξη με τους πυλώνες του συστήματος
Ανάλυση

Απαιτείται ρήξη με τους πυλώνες του συστήματος

από Γιάννης Ελαφρός
20/05/2025

Ατζέντα

Εκδήλωση αφιερωμένη στον Σπύρο Χαϊκάλη αυτό το Σάββατο 24 Μαΐου-Δεν παίχτηκε η παρτίδα μας ακόμα
Ατζέντα

Εκδήλωση αφιερωμένη στον Σπύρο Χαϊκάλη αυτό το Σάββατο 24 Μαΐου-Δεν παίχτηκε η παρτίδα μας ακόμα

23/05/2025
ΚΕΔΔΑ: Να αθωωθούν οι συλληφθέντες-συλληφθείσες στο ΕΜΠ στις 13/11/2020
Ατζέντα

ΚΕΔΔΑ: Να αθωωθούν οι συλληφθέντες-συλληφθείσες στο ΕΜΠ στις 13/11/2020

20/05/2025
Φεστιβάλ: Μαρξισμός 2025- 22, 23, 24, 25 Μάη, Νομική Αθήνα
Ατζέντα

Φεστιβάλ: Μαρξισμός 2025- 22, 23, 24, 25 Μάη, Νομική Αθήνα

20/05/2025

Διεθνή

Επίκαιρο αντιφασιστικό μήνυμα από το Μαουτχάουζεν
Διεθνή

Επίκαιρο αντιφασιστικό μήνυμα από το Μαουτχάουζεν

από Κυριάκος Νασόπουλος
20/05/2025

Αφιέρωμα

Οργή για τη συνενοχή  στο έγκλημα του Ισραήλ
Πολιτική

Οργή για τη συνενοχή στο έγκλημα του Ισραήλ

Κατακραυγή για την προκλητική στάση στήριξης του Ισραήλ από την κυβέρνηση. Μαζικές διαδηλώσεις αυτή την εβδομάδα και το προηγούμενο Σάββατο, ...

23/05/2025
Φεστιβάλ Αναιρέσεις 30/5-1/6: Ανατρεπτικό πολιτικό-πολιτιστικό τριήμερο στο ΕΚΠΑ
Νεολαία

Φεστιβάλ Αναιρέσεις 30/5-1/6: Ανατρεπτικό πολιτικό-πολιτιστικό τριήμερο στο ΕΚΠΑ

  ▸ Συζητήσεις για τον άγριο καπιταλισμό, τα δημόσια αγαθά και το ΑΙ Παρά τις δυσκολίες, το φετινό Φεστιβάλ Αναιρέσεις ...

23/05/2025
Ποια πολιτική εναλλακτική;
Editorial

Ποια πολιτική εναλλακτική;

Οι στήλες των ΜΜΕ γεμίζουν με πολιτικά και παραπολιτικά σχόλια. Τι θα γίνει επιτέλους; Θα βρεθεί εναλλακτική στην κυβέρνηση Μητσοτάκη; ...

23/05/2025
ΕΚΠΑ: Μαζική συγκέντρωση στα Προπύλαια για την επαναπρόσληψη του Δημήτρη Αντωνίου
Εργαζόμενοι

ΕΚΠΑ: Μαζική συγκέντρωση στα Προπύλαια για την επαναπρόσληψη του Δημήτρη Αντωνίου

▸Mαζική ήταν η συγκέντρωση αλληλεγγύης στον απολυμένο εργαζόμενο και συνδικαλιστή του ΕΚΠΑ Δημήτρη Αντωνίου, που πραγματοποιήθηκε στα Προπύλαια την Παρασκευή ...

23/05/2025
Τελευταίο αντίο στη συντρόφισσα Νατάσα Αγγελοπούλου
Μνήμη

Τελευταίο αντίο στη συντρόφισσα Νατάσα Αγγελοπούλου

Tη Δευτέρα 26 του Μάη στις 4 μ.μ. στο νεκροταφείο Χαλανδρίου, θα πραγματοποιηθεί η πολιτική κηδεία της αγαπημένης συντρόφισσας Νατάσας ...

23/05/2025
Κανένα Αποτέλεσμα
Δείτε όλα τα Αποτελέσματα
Facebook Instagram Twitter Youtube RSS

Εβδομαδιαία πολιτική εφημερίδα ΠΡΙΝ

Κυκλοφορεί όλο το Σαββατοκύριακο

Αναζητείστε την στα περίπτερα

Συνδρομές και ενισχύσεις

Δικαιούχος: Εκδόσεις-Μελέτες-Έρευνες «Πριν»

ALPHA BANK Αρ. Λογαριασμού: 260002002006023
IBAN: GR1801402600260002002006023

Τρόποι επικοινωνίας

Τηλ. 2108227949

Email: ipringr@gmail.com
Κλεισόβης 9, πλησίον Κάνιγγος, 10677 Αθήνα

© 1990 - 2024 Εκδόσεις-Μελέτες-Έρευνες ΠΡΙΝ - Power by WordPress & Jegtheme - Web Developer & Designer Vaspha.

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

Κανένα Αποτέλεσμα
Δείτε όλα τα Αποτελέσματα
  • Αρχική
  • Κύρια Θέματα
  • Επικαιρότητα
  • Πολιτική
  • Κοινωνία
  • Διεθνή
  • Πολιτισμός
  • Θεωρία
  • Στήλες – Άρθρα
  • Περιβάλλον – Επιστήμη
  • Αριστερό Εξτρέμ

© 1990 - 2024 Εκδόσεις-Μελέτες-Έρευνες ΠΡΙΝ - Power by WordPress & Jegtheme - Web Developer & Designer Vaspha.

Αυτός ο ιστότοπος χρησιμοποιεί cookies. Συνεχίζοντας να χρησιμοποιείτε αυτόν τον ιστότοπο, συναινείτε στη χρήση cookies. Διαβάστε την Πολιτική Απορρήτου.